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Quatrième volume de la collection « Contes et nouvelles de 5 à 105 ans », il aborde des thèmes variés, des formes variées, des héros variés.

Adultes, enfants, ados, personnes âgées, mais aussi fleurs, animaux, et objets prennent tour à tour la parole, pour mettre en valeur les choses gaies, encourager sans ennuyer.

On y trouve des leçons de vie, mais aussi des contes pour faire rire et passer un bon moment.

On y parle de choses graves mais sans s’y appesantir, pour essayer de comprendre et parfois dédramatiser.

Fidèle à la ligne de conduite depuis le début, les histoires ne sont pas illustrées, laissant à chacun le plaisir d’imaginer personnellement les formes et les couleurs. Le livre devient ainsi VOTRE livre et vous aurez contribué à sa réussite.

Les récits peuvent, comme les autres, être lus à trois niveaux : raconter l’histoire en simplifiant les mots, faire lire ou lire tel quel, ou bien s’en servir comme base de réflexion pour des sujets plus graves, à aborder à l’école ou en famille.

Perles d'essuie-glace

Prix: 22€
extrait: cliquer sur le livre
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Le livre

Quand Astrid Lerdung écrit pour les enfants, elle utilise de belles métaphores pour remplacer les personnages par des fleurs et des animaux. Elle est plus directe si elle vise les ados et les adultes mais toujours avec une pointe de philosophie. Elle fait réfléchir, avancer, et forge la manière de penser.

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Des histoires accessibles à tous, le but étant de faire passer des messages sur des thèmes variés comme le racisme, la bêtise humaine, la naïveté, la jalousie...

Elle trouve toujours les mots justes à travers ses textes et nous livre une petite morale, comme dans les Fables de La Fontaine.

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 Astrid Lerdung poursuit sur sa lancée et complète ainsi les premiers volumes en abordant cette fois-ci des thèmes plus larges.

Grâce à ses quatre (cinq en comptant la première édition épuisée) volumes de 80 contes, elle tente de revenir à « une histoire par jour » de son enfance, en invitant les lecteurs à piocher dans l’ordre ou tout à fait au hasard un conte, une nouvelle, un titre, incitant à la curiosité.

Son but est de faire passer un message : rien n’est jamais perdu, et nous ne sommes jamais tous seuls. L’humour est son arme favorite pour traiter certains sujets délicats.

Dossier de Presse:

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Extrait PDG

Extrait

 Il rumina longtemps, si tant est qu’un pingouin puisse ruminer. Et un jour, il prit une décision ferme. Il alla trouver ses parents et leur dit :

- Moi, Glaglakaï, je vais chercher gloire et fortune dans le pays voisin. Je ne reviendrai pas avant de vous avoir débarrassé de vos ennemis. À ce moment-là, j’exigerai de porter un nom qui fera honneur à mes exploits.

Peut-être que notre ami n’était pas très dégourdi, mais avouez qu’il savait bien s’exprimer. Les parents n’en furent pourtant pas très impressionnés. Sa maman lui dit :

- Mon pauvre Glaglakaï, de quel ennemi parle-tu donc ? Nous somme si pacifiques que nous n’en avons aucun !

Une voix sentencieuse les interrompit :

- Tu te trompes, ma chère, il y en a bien un. C’est l’homme. L’homme qui salit et pollue nos belles étendues d’eau, l’homme qui grignote notre terre, l’homme qui vient apporter ici les mauvaises odeurs et les produits toxiques… contre cela, il n’y a pas de lutte possible. Rengaine ton épée et enlève ton armure, Glaglakaï, tu n’es pas de taille… 

Et le chef du groupe, un vieillard vénérable, s’éloigna tristement, les ailes derrière le dos, se dandinant avec beaucoup de difficulté sur la surface inégale.

Glaglakaï s’en alla de son côté, et tant pis pour l’avis des adultes, il irait se mesurer à l’adversaire. Non seulement il obtiendrait l’approbation de tous et sauverait sa terre, mais en plus il se réchaufferait peut-être, car il n’arrivait toujours pas à cesser de claquer des dents.

Il n’avait ni arme, ni bagage, ni même une monture digne de ce nom. Il n’avait pour toute défense que son air vulnérable et pacifique qui lui permit, dans un premier temps, de rentrer en contact avec l’ennemi sans le moindre heurt. 

Les hommes le regardèrent arriver en riant, le montrant du doigt, se moquant de lui et de sa tremblote permanente. Au bout de quelques jours, il faisait tellement partie de leur quotidien, qu’ils ne lui prêtèrent même plus attention. Notre pingouin s’enhardit et s’approcha jusqu’au bord de mer, où les silhouettes grises déversaient un liquide encore plus gris qu’eux. Cela surnageait et laissait de jolis reflets irisés qui dansaient sur les flots, spectacle si gracieux et si agréable à l’œil, qu’il le regarda longuement, enviant les êtres humains et leurs inventions.

Il fut brusquement interrompu dans son rêve éveillé par un cri :

- Au secours, je ne peux plus bouger mes ailes, je vais mourir…

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