

Un titre en hommage aux arbres.
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Mis en valeur dans plusieurs histoires depuis le commencement, ils vous racontent l’histoire de la nature, de la terre, des hommes et de leurs défauts, leurs manquements, leurs joies et leurs peines. Ils penchent leurs branches délicates sur les chagrins des enfants et se révoltent contre les saccageurs.
Sans eux, nous ne pourrions pas respirer. Ils nous apprennent que l’on peut s’en sortir, parfois tout seul, parfois pas.
Mais ils nous donnent surtout une belle leçon de vie par leur fidélité, leur résistance et aussi leur faculté d’adaptation…
Quand les Arbres mènent la danse
Prix: 22€
extrait: cliquer sur le livre

C’est une galerie d’histoires inattendues et inoubliables qu’Astrid Lerdung nous fait partager avec tendresse et humour.
Quand les arbres mènent la danse est une succession de « contes et nouvelles » absolument riches d’humanité mais aussi de profondeur.
Un titre en hommage aux arbres, la nature, la Terre et à leur merveilleux créateur. Au fil des pages, l’auteure nous fait grandir et nous donne une belle leçon de vie.
Format : 15 x 21 cm - 464 pages
Prix de vente public : 22 €
Alsacienne d’origine, Bretonne d’adoption, universelle par le biais de ses contes qu’elle souhaite partager avec tous, l’auteur raconte des tranches de vie, des scènes burlesques, des chagrins et des joies souvent basés sur des situations vécues.
Aimant l’écriture depuis son adolescence et ayant cultivé un goût profond pour les jeux de mots et les jeux avec les mots, elle a pour but de faire sourire, rappeler, faire oublier, et transmettre un message d’espoir qui guide sa propre vie : regarder au-delà des apparences et faire confiance à celui qui nous a créés.
Dossier de Presse:

Papa marmonnait à mi-voix, tout en jouant vigoureusement du tournevis :
- Je ne comprends pas, j’ai tout démonté, tout a l’air de fonctionner correctement. C’est ennuyeux. J’aurais pu en acheter un nouveau, si celui-là est trop vieux. Ils ont maintenant des modèles beaucoup plus sophistiqués. Malheureusement, c’est dimanche demain, et nous devions partir de bon matin. Je crains bien que nos vacances ne soient fichues, les enfants...
Devant notre air profondément consterné, il ajouta vivement :
- Nous pourrions changer la destination, et aller là où je connais la route.
Nous nous exclamâmes en chœur :
- Papa, tu nous avais promis ! On a bien travaillé toute l’année pour ça. Tu ne peux pas dire que nous n’avons pas fait d’efforts pour être sages…
Papa soupira :
- Je le sais bien, les enfants, et je vous félicite. Mais qu’est-ce que j’y peux, si cet engin ne veut rien savoir ?
- Tu n’as pas une carte ? s’insurgea maman, qui se voyait avec inquiétude, redéfaire tous les bagages qu’elle avait mis tant de temps à boucler. Mes parents, eux, n’avaient pas de GPS, ils avaient une bonne vieille carte routière, et pas un ne s’est perdu.
- Il y a longtemps que je les ai jetées. Peut-être que mon père en aurait encore ?
- Tu peux toujours demander, je ne sais pas si tu seras bien reçu ; tu sais à quel point il a toujours peur qu’on le vole… Et toi, papa, tu n’aurais pas ça sous le coude ?
- Une carte routière ? Mais ma grande, d’où veux-tu que je la sorte ? Je n’ai pas bougé depuis des années !!
- Tu as bien voyagé, tout de même, quand tu étais un jeune homme. Tu nous as raconté plus d’une fois les régions que tu as visitées… Papa ?? Tu nous aurais menti ?
Grand-père rougit violemment, mais de colère :
- Je ne mens jamais, ma fille, tu devrais le savoir. Bien sûr, que j’ai visité ces endroits, tu as vu les souvenirs que j’ai rapportés. Mais je n’avais pas besoin de carte routière. Mon GPS à moi, il était dans la cour de la maison, et il y est toujours aujourd’hui.
Nous nous précipitâmes, mon frère et moi, à la fenêtre et regardâmes de tous nos yeux :
- Où ça, papy, où ça ? On ne voit rien !!!